"Ennemi numéro un de l'Allemagne hitlérienne" : c'est ainsi que la radio allemande présentait le Chancelier autrichien Dollfuss dans les années 1933-1934. Il n'empêche : cet homme qu'Adolf Hitler lui-même considérait comme un des plus dangereux opposants à sa politique, cet homme qui fut vraisemblablement assassiné sur ordre du même Hitler et qui a obtenu à son pays, par son courage, quatre ans de répit avant l'annexion allemande, cet homme est aujourd'hui dénigré par tous les moyens dans son Autriche natale, et qualifié d'austro-fasciste ou de tyran !
Ce qu'on ne peut pardonner à Engelbert Dollfuss, en réalité, c'est son catholicisme et son opposition résolue à toutes les formes de la Révolution (tant nationale-socialiste qu'internationale-socialiste). C'est d'avoir été, dans son pays, l'homme de la doctrine sociale de l'Église, et particulièrement de l'encyclique Quadragesimo anno de Pie XI quant à l'organisation corporative adoptée dans la Constitution. Philippe Girard nous dresse le portrait attachant de ce modèle de chef chrétien dont nous nous prenons à rêver pour notre propre pays.
Cette étude de Philippe Girard a initialement paru dans le Sel de la terre n°36 (hiver 2007-2008), p. 101-127.
- ISBN : 9782916139784
- Titre : Dollfuss, le chancelier de Dieu
- Auteur : GIRARD (Philippe)
- Editeur : SEL (EDITIONS DU)
- Nb Pages : 52
- Présentation : Broché
- Epaisseur : 2
- Largeur : 148
- Hauteur : 210
- Poids : 0.08Kg