Saint Dominique, serviteur de la vérité
R.P. Joseph DE TONQUEDEC S.J
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L'auteur
R.P. Joseph DE TONQUEDEC S.J
Connu pour ses travaux de philosophie, le père Joseph de Tonquédec (1869-1962) fut aussi pendant près de quarante ans l'exorciste officiel du diocèse de Paris.
Attentif aux menées de la subversion au-dedans comme au-dehors de l’Église, il écrivit, à la fin de sa vie, plusieurs articles contre le néo-modernisme, dont la publication ne fut pas autorisée, notamment parce qu’il critiquait la nouvelle théologie de ses confrères Bouillard, Daniélou et de Lubac.
Il confiait alors ses appréhensions à son ami Louis Jugnet, qui a donné de nombreux détails sur sa vie dans la revue La Pensée catholique ( n° 84 [1963)], p. 24-43).
Il faut citer, parmi ses principaux ouvrages :
• Immanence, essai critique de la doctrine de Maurice Blondel (Paris, Beauchesne, 1913) ;
• La Critique de la connaissance (Paris, Beauchesne, 1929) ;
• Les maladies nerveuses ou mentales et les manifestations diaboliques (Paris, Beauchesne, 1938) ;
• La philosophie de la nature (Paris, Lethielleux, 1956).
La vie et l’œuvre du père de Tonquédec ont fait l’objet d’un colloque à l’Institut universitaire Saint-Pie X à Paris en 2022 (recension dans Le Sel de la terre 121).
Saint Dominique, serviteur de la vérité
par le père Joseph de Tonquédec s.j.
Après une vie de saint Dominique [1], puis quatre sermons prêchés cet été à l’occasion du huitième centenaire de son rappel à Dieu (6 août 1221) [2], voici, pour clore notre hommage au fondateur des Prêcheurs, un discours prononcé il y a un siècle, le 10 février 1922, à Paris, dans l’église Saint-Thomas-d’Aquin, à l’occasion du septième centenaire, par le père Joseph de Tonquédec s.j. (1869-1962).
Connu pour ses travaux de discernement spirituel et de philosophie [3], le père de Tonquédec fut, pendant près de quarante ans, l’exorciste officiel du diocèse de Paris. Attentif aux menées de la subversion au-dedans comme au-dehors de l’Église, il écrivit, à la fin de sa vie, plusieurs articles contre le néo-modernisme, dont la publication ne fut pas autorisée, notamment parce qu’il critiquait la nouvelle théologie de ses confrères Bouillard, Daniélou et…