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L'exemple des martyrs d'Angers

Étienne MURET

Informations

VIE SPIRITUELLE

Les thèmes

Vie spirituelle
Modèles de sainteté
Le Sel de la terre n° 127

Le numéro

Hiver 2023-2024
p. 86-103
Étienne MURET

L'auteur

Étienne MURET

3,50 €

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L’exemple des martyrs d’Angers

Pour l’anniversaire de leur martyre

– février 2024 –


par Étienne Muret


EN CETTE ANNÉE 2024, nous fêtons le 230e anniversaire des fusillades du Champ-des-martyrs, à Avrillé. Environ deux mille personnes périrent fusillées dans cet enclos [1], tant hommes que femmes.

Même si, dans bon nombre de cas, l’histoire n’a conservé que le nom de ces victimes de la Terreur [2], nous pouvons affirmer sans crainte de nous tromper que c’est en haine de la foi catholique que tous ces gens ont été massacrés. Car, toutes les fois que le greffier révolutionnaire a noté les motifs de la condamnation – ou du simulacre qui en tint lieu –, derrière les qualificatifs de « fanatisme » ou de « complicité avec les brigands », ce qui était toujours visé, c’était l’attachement et la fidélité à la religion traditionnelle. Les monstres qui jugeaient ces malheureux ont parfois voulu cacher leur haine de la vraie religion sous des motifs politiques, mais on ne s’y trompe guère. L’arsenal des invectives diffamatoires et l’outrance des mots ne parviennent pas à masquer le mobile réel des condamnations.

Cet anniversaire est donc l’occasion de rappeler ces événements glorieux et d’en tirer des leçons de foi, de force et de fidélité pour nos combats d’aujourd’hui. Car l’histoire des martyrs d’Angers et d’Avrillé offre beaucoup d’analogies avec la situation présente et constitue, en quelque sorte, un modèle pour les combats que nous devons mener actuellement pour conserver la foi et l’esprit chrétien au milieu de l’apostasie générale.

En plus, cette histoire s’est déroulée à quelques pas du site de la Haye-aux-Bonshommes : la terre que nous foulons a été arrosée du sang de ces martyrs. C’est un peu notre héritage. Nous n’avons pas le droit de l’ignorer ou de le laisser tomber dans l’oubli.


 

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[1]     —  Le nombre exact des victimes est difficile à établir. L’abbé Houdebine estime à 3000 environ le nombre total des victimes de la Terreur à Angers, et à environ 2000 le nombre des fusillés du Champ-des-martyrs (Dictionnaire de Maine-et-Loire [Célestin Port], t. 1, nouvelle éd. 1965, p. 39a). Voir également N. Delahaye et P.-M. Gaborit, Les Douze colonnes infernales de Turreau, et J.-F. Couet, Dans les prisons d'Angers sous la Terreur, 1793-1794. Pour avoir l’intitulé complet des références bibliographiques données en note, voir la bibliographie en fin d’article.

[2]     —  Il arrive même que le nom fasse défaut, car les révolutionnaires ne se donnaient pas toujours la peine de noter le nom des victimes et de tenir les registres à jour.

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