Recension de Christophe Carichon, Agnès de Nanteuil
Philippe GIRARD
Agnès de Nanteuil
Auteur d’une thèse sur le scoutisme et d’articles sur les mouvements de jeunesse, Christophe Carichon ne s‘éloigne pas de son domaine de prédilection avec cette Vie d’Agnès de Nanteuil.
Issue, du côté paternel, de l’antique famille normande des de La Barre de Nanteuil, fidèle aux Bourbons et au pape, et, du côté maternel, des Cochin, de la haute bourgeoisie parisienne orléaniste et catholique libérale, la jeune Agnès découvre vers 15 ans l’action et la prière dans les mouvements de jeunesse catholique : « Enfants de Marie », « Jeunesse étudiante catholique féminine », « Guides de France ».
En février 1937, sa première retraite spirituelle marque une étape décisive : Agnès a désormais un directeur de conscience, prend l’habitude de noter ses impressions dans des carnets, conservés après sa mort, et se choisit pour devise : « Rien pour moi, tout pour les autres. » A la suite…