Recension de Fr. Marie-Dominique O.P., Mère Teresa de Calcutta
R.P. Bruno O.S.B.
La « sainte » de l’œcuménisme
Tout est nouveau dans la nouvelle religion issue du dernier concile : après la nouvelle messe et les nouveaux sacrements, il y a eu le nouveau code de Droit canon et le nouveau catéchisme, le nouveau rosaire et le nouveau chemin de croix, la nouvelle évangélisation et… la nouvelle sainteté.
Ce dernier point est d’actualité à l’approche de la pseudo-canonisation des pseudo-bienheureux Jean XXIII et Jean-Paul II : le pape qui a convoqué le Concile, et celui qui l’a mis en œuvre au cours de son long et désastreux pontificat. A travers ces deux papes, c’est le Concile lui-même qu’on entend « canoniser ». Dans le même sens, des précurseurs de Vatican II ont déjà été mis sur les « autels » conciliaires : c’est le cas du fondateur de l’Opus Dei, José Maria Escriva de Balaguer, « canonisé » en 2002, et de Mère Teresa de Calcutta, « béatifiée »…