Recension de Yves Chiron, Annibal Bugnini
R.P. Bruno O.S.B.
Annibale Bugnini
« L'histoire d’un homme d’Église », comme l’écrit Yves Chiron à la fin de son avant-propos (p. 13), ou celle de l’un des pires ennemis de l’Église, en tant que maître d’œuvre de la révolution liturgique postconciliaire ?
Né en 1912, Annibale Bugnini entre tout jeune chez les Lazaristes (Congrégation de la Mission, fondée par saint Vincent de Paul). Il est ordonné prêtre en 1936. La liturgie constitue déjà l’un de ses principaux centres d’intérêt. Il ne tarde pas à s’insérer dans le « mouvement liturgique » et à se lancer dans des expérimentations liturgiques douteuses, telles que la messe « paraphrasée » (p. 24), sous prétexte de favoriser la participation des fidèles.
En route vers le Concile
Dès 1945, le père Bugnini prend en main la revue Ephemerides Liturgicæ, lui imprimant à la fois un nouvel élan et une nouvelle orientation : cette publication va…