Le Syllabus vengé par l'histoire
Louis MEDLER
Le Syllabus vengé par l’histoire
Cinq expériences historiques confirment le Syllabus
par Louis Medler
émontrer par l’histoire les principes du Syllabus : c’était l’objectif d’Émile Keller en publiant son commentaire du Syllabus (1865), qu’il considéra toujours comme son œuvre maîtresse [1].
L’ouvrage eut une influence réelle sur les élites catholiques (Albert de Mun et le cardinal de Cabrières en ont témoigné), mais subit ensuite la « conspiration du silence [2] ». Il est totalement oublié aujourd’hui. Son auteur même semble avoir été gommé de l’histoire.
L’orateur que Napoléon III redoutait comme son « ennemi personnel », le député qui défendit Belfort, l’éminent catholique que Léon XIII pressentit pour diriger sa politique de « ralliement » (et qui refusa courageusement, annonçant au pontife les funestes conséquences d’une telle politique), Émile Keller est le grand oublié des historiens, surtout ceux de l’école « catholique libérale ». On ne lui…